Ces artistes camerounais qui se sont illustrés avec brio dans le Reggae

– Mystic Djim

Mystic Djim est l’un des pionniers du reggae au Cameroun. Il est l’un des premiers chanteurs engagés du Cameroun. Avec des messages poignants. Son crédo c’était les états Unis d’Afrique.

Mystic Djim, un esprit qui avait ce qu’on appelle  » l’oreille absolu ». Il est l’un des premiers artistes Camerounais à s’illustrer dans le reggae.

Mystic Djim a littéralement favorisé l’essor de la production et de l’enregistrement musical au Cameroun. Avec son fameux studio mobile, il a enregistré une pléthore de chansons Bikutsi. Plusieurs artistes estampillés Bikutsi lui doivent leur carrière.

Recruté à la CRTV en mars 1987, il y est a exercé jusqu’à son décès en 2009 à l’âge de 54 ans des suites d’un accident. On lui doit des titres comme : « We are Hungry », « Fire Largeau », « one god », « Yaoundé girls » etc .

– Pasteur Lappé

Chanteur de charme à l’allure de playboy, repérable grâce à sa coiffure afro et sa cigarette au coin de la bouche, il a incarné à ses débuts un courant important dans la musique Camerounaise. Il est le créateur « Sekele movement » ; une fusion de Sekele, funk, disco, afrobeat, reggae, soul et RnB. Notons aussi qu’il était très attaché à sa culture Bassa et tenait absolument à ce qu’elle puisse transparaitre dans tous ses albums. Il a ainsi composé plusieurs chansons en bassa et a voulu tourner l’assiko bassa à la sauce funky-disco

Son influence Funk Disco est mondialement reconnue mais notons que l’homme a aussi excellé dans le reggae. Pour s’en convaincre, il suffit d’écouter des titres comme : « African Reggae », « Follow Me Into My Dreams », « Babette Do (Rasta Wowman) ».

– Manu Dibango

En ces fins des années 70, Manu Dibango débarque sur l’île des rastas prêt à affronter les rivages inconnus de la Jamaïque. En effet, c’est sa première rencontre avec la Jamaïque. Le climat chaleureux et sensuel, l’ambiance particulière le revigorent et l’homme oublie peu à peu les déceptions qu’il avait emportées dans le coeur en quittant Abidjan. Manu est littéralement séduit par la Jamaïque. Les rythmes jamaiquains le fascinent et l’inspirent.

En réalité, Manu Dibango n’avait prévu que 3 morceaux pour l’enregistrement de cet album de commande. Mais Manu se sent tellement bien et inspiré en Jamaïque que les compositions fleurissent naturellement. Ça coule de source. Il y a longtemps que Manu ne s’était pas senti aussi bien.Venu pour une durée d’une semaine, Manu prolonge son séjour pendant un peu plus d’un mois.

C’est la naissance du fameux album “Gone Clear” dont l’un des titres est depuis plusieurs années le générique de fin de journal télévisé à la CRTV ( Cameroon Radio Television). De cette aventure jamaïcaine vont naitre plusieurs titres reggae comme : « Doctor Bird », « Goro City », « Full up », « Bona Sango », « Kumbale Style » etc.

Il nous a aussi concocté « Reggae Makossa », une version reggae de Soul Makossa.

– Ras Kamensy

Son titre reggae  » Black Man Toubabou » a connu un succès remarquable. Cet artiste de talent nous permis de savourer du reggae chanté en duala.De son vrai nom Henri Joël Épée , il est décédé en 2019. Il nous laisse des titres à succès comme  »black man toubabou »  » i am a rasta man » ,  » Ye Bobe »,  » I Will Always Sing »,  » I Wanna Be Yours » etc.

– Vatis Siwany

Vatis Siwany est un artiste camerounais qui a excellé dans le rock, sa musique a fait danser d’innombrables personnes au Cameroun, avec des accords percutants et une musique de haut vol. Il a réussi l’exploit de faire du Rock’n’roll en langue Yemba de Dschang. Sa musique était aussi un syncrétisme du Rock n Roll avec des rythmes du terroir. Il a fait fureur au Cameroun ; et les plus anciens se souviennent encore de ses titres phare : Sorry, Par ci par là, cette fille est à moi, courte et grasse etc… Vatis Siwany s’est aussi brillamment illustré dans le reggae. On lui doit des titres reggae comme : « Naturelle », « jardin fleuri », « Africa Shall rise », « TSS » etc

BONUS : Dit Kombat, Daphné sur le titre « Rastafari »

La liste n’est pas exhaustive, complétez là.

Arol KETCH – 24.07.2020

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