Ernestine Mbakou « Quand les mots parlent, les consciences se réveillent »

  Nous sommes allés à la rencontre de la jeune auteure Ernestine Mbakou qui vient de publier son premier roman « Obsession ». Elle nous livre ici un entretien exclusif autour de son livre.

 

Ernestine Mbakou est le nouveau visage de la littérature jeune au Cameroun. Assumez-vous le fait d’être désormais classée parmi les jeunes auteurs qui ont leur mot à dire dans notre société?

 

Jeune auteure, je le suis sûrement après la sortie de mon premier roman « OBSESSION », vieux de quelques jours. Avoir son mot à dire, comme tout membre de notre société, il est important d’apporter son avis. Surtout si celui –ci est constructif et peut aider d’autres à plus d’un titre. L’assumer est d’autant plus facile.

 

 

En lisant votre biographie, on se rend compte que vous n’êtes pas issue d’une formation littéraire. On a bien envie de savoir comment est née votre besoin d’écrire?

 

Plus qu’un besoin, écrire a toujours été une nécessité pour moi. C’est vrai que j’ai suivi un cursus académique plus scientifique, mais l’écriture est restée ma première source d’inspiration. Je suis créative, imaginative, en un mot, je déborde d’idées, rien de mieux que de les coucher sur papier. Enfermée dans mon monde imaginaire, j’ai fait de l’écriture une force.

 

Dans ce livre « obsession », qui est votre tout premier, vous parlez de Meuna l’héroïne du roman avec une étonnante précision. Est-ce une histoire vécue par vous ou par un autre personnage réel?

Je l’ai souligné tantôt, je déborde d’imagination. Je suis capable de créer de fil en blanc une histoire qui aura l’air plus vraie que la réalité. La première personne à lire « Meuna » m’a demandée où elle pouvait trouver cette fille (rires). C’est juste le fruit de mon  imagination très fertile. Une imagination qui colle malheureusement avec les histoires vécues dans notre société.

 

 

Pensez-vous avoir apporté quelque chose de neuf dans la littérature ou dans votre société actuelle?

 

Apporter quelque chose de neuf ? Chaque fois qu’un écrivain se sert des vingt-six lettres de l’alphabet, il fait mieux que d’apporter quelque chose de neuf, il construit, il informe, il forme, il réveille. Quand les mots parlent, les consciences se réveillent

 

 

Quel est votre vision de la jeune fille camerounaise?

 

La jeune fille camerounaise, celle là même qui devrait bâtir notre société. Je crois juste qu’elle a pris du temps à rêver. Elle se cherche, et les moyens ne sont pas toujours les plus indiqués. Elle est entreprenante, capable de hisser et de révéler le meilleur en elle. Pour cela, il est important qu’elle se réveille, qu’elle enlève les œillères qui l’empêchent de voir plus clair. En somme, elle doit et peut faire mieux.

 

 

 

 

 

Plusieurs sont curieux de savoir comment faire pour avoir votre livre, dites nous comment s’en procurer?

A Yaoundé, vous le trouverez à : Librairie des peuples noirs

Vous pouvez me contacter à ce numéro pour plus d’information dans les autres villes : 699980065.

 

 

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