Les œuvres de Nkono Téles sont exploités illégalement

Le label britannique BBE et le Label Nigerian Tabansi Records exploitent illégalement l’œuvre de Nkono Télés. Les ayants droits le dénoncent.

Voici un génie de la musique camerounaise qui a largement contribué aux succès de plusieurs artistes Camerounais.

C’est probablement l’un des musiciens Camerounais les plus doués. Il jouait de tous les instruments et excellait dans plusieurs rythmes : Afrobeat, High life, boogie, disco, Funk, Makossa etc. Il était à la fois musicien, producteur, arrangeur. Il a arrangé les plus grands : Fela, Sunny, Papa Wemba etc. En effet, il est l’un des pionniers de la musique électronique en Afrique ce qui lui vaudra d’être sollicité un peu partout. Il a joué un rôle décisif dans l’éclosion de la musique Nigériane dans les années 80.

Il était l’un des producteurs les plus prolifiques de l’Afrique de l’ouest avec près de 100 artistes produits pour plus de 150 productions.

Après le Nigeria, Nkono Téles décide d’aller compléter son bagage en Angleterre. Il retourne au Cameroun en 1996 et met en place un studio moderne « Nkono Digital ». De ce studio, sortiront des pépites musicales. Malheureusement, Nkono Téles va décéder en 2011 dans le dénuement.

Nous voulons dénoncer l’injustice grave dont il est victime puisque son œuvre est illégalement exploitée. Les Label BBE et Tabansi ont réédité l’album Party Beats de Nkono Teles en 2019 en toute illégalité sans l’autorisation des ayants droits. Les ayants droit n’ont jamais été sollicités par ces deux Labels.

Barely Breaking Even est un label britannique dirigé par Peter Adarkwah et Tabansi Records est un label Nigerian dirigé par Joe Tabansi Aussi, Nkono Téles était l’arrangeur, le producteur de tous ses albums.

Il n’a jamais cédé ses droits à quiconque. Ces labels qui se croient tout puissants se font de l’argent sur le dos de Nkono Teles qui a travaillé très dur toute sa vie sans percevoir le fruit de ses efforts avant sa mort.

Lorsque nous connaissons dans quelles circonstances, il nous a quittés, nous ne pouvons pas laisser cela. Ces deux labels ont été contactés et ils n’ont pas été à même de nous donner des informations claires sur cette affaire.

Aussi, ceci pose la question sur l’exploitation des œuvres des artistes africains par des labels occidentaux qui viennent en Afrique pillé en toute illégalité les œuvres de nos icônes pour se faire de l’argent. Nous demandons aux familles de tous ceux qui ont été réédités par le Label BBE via Tabansi Records de vérifier s’ils n’ont pas été spoliés et de nous contacter afin que nous montions un dossier commun en justice.

Vous pouvez contacter ces Labels afin de dénoncer cette justice, ou même laisser des commentaires sur leur page facebook afin d’exiger justice.

https://www.facebook.com/bbemusic

BBE Music

Source: Arol KETCH – 24.11.2020

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