Livres d’Histoire sur le Cameroun à lire absolument

Livres sur l’Histoire du Cameroun

Histoire du Cameroun. Par Engelbert Mveng

L’un des livres pionniers et accomplis qui explorent l’histoire du Cameroun.

Histoire du Cameroun, de 1940 à nos jours – Tome 1 – de Enoh Meyomesse

Ce livre renoue avec les pages glorieuses, parfois écrites en lettres de sang, de l’histoire du Cameroun. Il ne rabaisse pas les uns, pour attribuer le beau rôle à d’autres. Un livre d’histoire qui s’efforce de retracer l’évolution politique du Cameroun, à la veille de l’indépendance, tout comme après celle-ci, sans déformation.

Main basse sur le Cameroun – De Mongo Beti

Mongo Beti (1932-2001), écrivain camerounais, est connu pour ses romans, qui ont joué un rôle important dans la prise de conscience du colonialisme et dans la lutte contre celui-ci.

Publié en 1972 par les Éditions François Maspero, Main basse sur le Cameroun était un réquisitoire contre les crimes du président Ahidjo, dictateur du Cameroun par la grâce du néocolonialisme français. Son but fut largement atteint, semble-t-il, puisque le livre fut interdit, saisi, l’éditeur poursuivi, et l’auteur l’objet de multiples pressions et menaces.

Sa réédition, en 1977, dans une version revue, était encore d’une actualité brûlante à l’heure de l’intervention française au Zaïre. Mongo Beti montre en effet que les anciennes colonies d’Afrique occidentale française et d’Afrique équatoriale française, formellement indépendantes depuis les années 1960, n’en sont pas moins restées étroitement contrôlées par la France.

Trente ans plus tard, ce livre reste un document historique majeur, indispensable pour comprendre les évolutions ultérieures de la  » Françafrique « . Une préface inédite, d’Odile Tobner, présidente de Survie, retrace l’histoire mouvementée de ses différentes éditions

Histoire du Cameroun : XIXe-début du XXe siècle Broché – de Martin Z Njeuma – J.A. Mbembe  -Emmanuel Nguematcha 

Les principaux événements qui, entre 1809 et 1954, ont influencé l’unification des communautés humaines au Cameroun. Apporte des éléments nouveaux pour l’évaluation des mouvements nationalistes.

Kamerun! Une guerre cachée aux origines de la Françafrique (1948 – 1971) -de Manuel DOMERGUE -Jacob TATSITSA -Thomas DELTOMBE

Cinquante ans après la pseudo-indépendance accordée au Cameroun le 1er janvier 1960, at après quatre ans d’enquête, le récit d’une guerre cachée de plus de quinze ans que la France y a menée, de 1955 à 1971. Coloniale, puis néocoloniale, cette guerre a fait des dizaines de milliers de victimes, peut-être bien davantage.Pendant plus de quinze ans, de 1955 à 1971, la France a mené au Cameroun une guerre secrète. Une guerre coloniale, puis néocoloniale, qui a fait des dizaines de milliers de morts, peut-être davantage. Une guerre totalement effacée des histoires officielles. En France, où l’on enseigne toujours que la décolonisation de l' » Afrique française  » fut exemplaire et pacifique. Et au Cameroun, où il est encore risqué aujourd’hui d’évoquer ce terrible conflit qui enfanta une redoutable dictature… C’est dire l’importance de ce livre, qui retrace pour la première fois l’histoire de la guerre menée par les autorités françaises contre l’Union des populations du Cameroun (UPC), le parti indépendantiste créé en 1948, et tous ceux pour qui la liberté et la justice s’incarnaient en un mot :  » Kamerun ! « 

Pendant quatre ans, les auteurs ont enquêté en France et au Cameroun. Ils ont retrouvé de nombreux témoins : militaires français et camerounais, combattants nationalistes, rescapés des massacres… Dans les archives, ils ont consulté des milliers de documents et fait d’étonnantes trouvailles. Ils racontent comment furent assassinés, un à un, les leaders de l’UPC : Ruben Um Nyobè en 1958, Félix Moumié en 1960 et Ernest Ouandié en 1971. Et ils montrent comment l’administration et l’armée françaises, avec leurs exécutants locaux, ont conduit pendant des années une effroyable répression : bombardements des populations, escadrons de la mort, lavage de cerveau, torture généralisée, etc.Plus de cinquante ans après la pseudo-indépendance accordée au Cameroun le 1er janvier 1960, cette histoire reste d’une brûlante actualité. Car c’est aussi celle de la naissance de la Françafrique, fruit du consensus colonial de la IVe République, puis de la diplomatie secrète de la Ve République. C’est l’histoire, enfin, d’un régime  » ami de la France  » en guerre perpétuelle contre son propre peuple : après vingt-deux ans de dictature sous Ahmadou Ahidjo et près de trois décennies de déliquescence sous Paul Biya, les Camerounais rêvent toujours d’indépendance et de démocratie.

LE PROBLÈME NATIONAL KAMERUNAIS : RUBEN UM NYOBÉ – De Achille MBEMBE

https://livre.fnac.com/a255360/Ruben-Um-Nyobe-Le-Probleme-national-kamerunais

Ruben Um Nyobe : Ecrits sous maquis (Racines du présent) – (1905-06-11) – Achille MBEMBE

Ruben Um Nyobè – Recueil des textes

Ses ennemis, militaires et administrateurs coloniaux, l’appelaient le  » Ho Chi Minh camerounais « . Son peuple le nommait le  » Mpodol « ,  » celui qui porte la parole de « … Ruben Um Nyobè, assassiné par l’armée française le 15 septembre 1958, est un héros de la lutte pour l’indépendance du Cameroun. Ce petit livre de 96 pages présente quelques uns de ses discours et écrits les plus corrosifs et au contenu souvent encore très actuel. Saïd Bouamama, rédacteur de l’introduction, est directeur de publication de la revue internet « Les Figures de la domination » ainsi qu’auteur de nombreux ouvrages dont les derniers sont « Les Figures de la révolution africaine » (La Découverte, 2014) et « La Tricontinentale : les peuples du Tiers-Monde à l’assaut du Ciel » (Syllepse/Cetim, 2016).

La Naissance du maquis dans le Sud-Cameroun, 1920-1960 : Histoire des usages de la raison en colonie – de Achille Mbembé

Cet ouvrage s’efforce de traquer les formes publiques de résistance dans le Cameroun de la première moitié du XXème siècle. Il montre comment, par le biais de pratiques multiformes allant de la soumission à la négociation en passant par l’indiscipline et la lutte armée, les Africains se constituèrent à la fois comme sujets exerçant et subissant des relations de pouvoir et comme agents moraux de leurs actions.

Afin que nul n’oublie, l’itinéraire d’un anticolonialiste: Algérie, Cameroun, Afrique – de Gaston Donnat

L’itinéraire d’un communiste, qui ne pourra jamais accepter la misère physique et morale imposée aux peuples colonisés et qui s’engagera en Afrique.

Ndeh Ntumazah: A Conversational Auto Biography – de Linus T. Asong (Sous la direction de), Simon Ndeh Chi (Sous la direction de)

Semence et moisson coloniales : Un regard d’Africain sur l’histoire de la colonisation -de Fabien Kange Ewane

D’AHIDJO À BIYA Le changement au Cameroun – de Samuel Eboua

Les dirigeants du Renouveau camerounais ont voulu trop vite enterrer leurs prédécesseurs. L’ombre du Président Ahidjo a lourdement plané sur le successeur qu’il s’était lui-même choisi. Les intrigues de l’entourage du Renouveau, armé du slogan  » Rigueur et Moralisation « , ainsi que ses irresponsabilités économiques, ont conduit de concert et impitoyablement le Cameroun vers l’abîme. Dès la première année de l’ère de Biya, la rupture était esquissée et elle interviendra très vite, dans le sang. Le Changement, si fort prôné au départ, a abouti, à l’arrivée, à la partition du pays en ethnies manipulées jusqu’à la rivalité, à la recherche du gain effréné et en toute impunité de la part des élites au pouvoir, alors que les populations se morfondent dans l’économie de la misère et dans un climat de peur. Poursuivant son oeuvre d’éclairage sur  » la période Ahidjo  » et sur l’homme lui-même, offrant ses réflexions d’habitué des arcanes du pouvoir ante Biya, l’auteur fait encore une fois découvrir que l’on peut, en Afrique comme ailleurs, être un homme politique conséquent avec soi-même, avec ses actes passés, avoir servi honnêtement un pouvoir même  » fort « , et le défendre longtemps après qu’il ait disparu, et dans les circonstances les plus difficiles.

Figures de l’histoire du Cameroun xixe xxe siecle – de Jules Kouosseu – Noumbissie M. Tchouaké

Comment éclairer les destins individuels ? Comment construire l’histoire du Cameroun à travers des personnages parfois maintenus dans l’ombre des évènements ? En une quinzaine de contributions, mettant en relief des personnages de premier et second plan, les auteurs font connaître le passé du Cameroun et enrichissent l’historiographie camerounaise.

CAMEROUN DU PROTECTORAT VERS LA DÉMOCRATIE 1884-1992 – de Pierre Kamé Bouopda

Ce livre traite de l’histoire politique du Cameroun sur plus d’un siècle. Le rapport au colonialisme et le sujet de l’indépendance nationale couvrent la première partie de l’ouvrage consacrée à l’ère coloniale. Viennent ensuite le régime politique postcolonial et le processus lent et tumultueux de la démocratisation du système politique camerounais.

HISTOIRE POLITIQUE DU CAMEROUN AU XXÈ SIÈCLE – de Pierre Kamé Bouopda

L’objet de ce livre est, entre autres, de rendre exhaustivement compte de la longue quête et de la conquête laborieuse des droits politiques, économiques et sociaux des Camerounais au XXè siècle. La première partie du livre est consacrée à la période coloniale. La deuxième partie rend compte de la gouvernance politique durant les années de la présidence Ahmadou Ahidjo et la troisième partie analyse la présidence de Paul Biya.

Les grandes figures de l’histoire du Cameroun  – de Enoh Meyomesse

L’indépendance du Cameroun sous administration française le 1er janvier 1960 et la réunification avec le Cameroun sous administration britannique le 1er octobre 1961, ont été le fruit d’un combat héroïque entamé par les Camerounais dès la libéralisation des régimes coloniaux français et britannique au lendemain de la guerre de 1939-1945. Cet ouvrage présente quelques-unes des grandes figures de cette bataille titanesque contre les forces ô combien puissantes de la servitude coloniale au Cameroun.

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  1. temoigne avec force de l’empreinte qu’a laissee la colonisation et la guerre dans cette region. On peut le comprendre comme un discours sur l’histoire et merite d’etre lu comme tel au-dela de ses qualites litteraires indeniables. Reflet d’une histoire culturelle de la region bassa, il peut alors a son tour etre generateur d’une nouvelle representation de l’Histoire.

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