Hommage à Douleur

Hommage à Douleur

Je tiens à rendre hommage ce jour à un artiste qui a beaucoup apporté à la musique camerounaise et au Makossa en particulier. Le véritable gardien des traditions. Il est le digne héritier des précurseurs du Makossa.

De son vrai nom Alexandre Douala, Douleur est une icône de la musique camerounaise reconnue pour ses poumons d’acier. A la manière des rappeurs, il peut chanter plusieurs dizaines de minutes sans arrêt. En effet, on peut même dire que c’est l’un des premiers rappeurs de l’histoire de la musique camerounaise car il est le tout premier à avoir adopté cette technique qui va le rendre célèbre.

Il fait son entrée fracassante sur la scène musicale Camerounaise en 1983 avec l’album « Douleur » ; qui deviendra son nom d’artiste. Un album arrangé par le capitaine de l’équipe national du Makossa lui-même : Le grand maître Toguy. Pour un coup d’essai, c’est un coup de maître ! L’album séduit et suscite la curiosité car à une époque où les photos des artistes apparaissaient toujours sur les pochettes, sur cette poche, il n’y a pas de photos ; Juste inscrit en blanc sur un fond noir : “ Douleur”. L’artiste est un mystère et tout le monde se demande qui se cache derrière le nom “Douleur” d’autant plus que les titres qu’il propose séduisent : “Lambo La Samba”, “Ngea Wumse”, “Chérie Coco”, “N’En Bobe” (J’ai broyé du noir) , “Ngonkele” (la grippe sentimentale).

Le titre « N’En Bobe » fera un tabac d’autant plus que le message est puissant. Une source de motivation pour tous ceux qui ont broyé du noir et ont toujours réussi à se relever.

Apprécions dans cet album le jeu de basse magique d’Aladji Touré, les roulements terribles de Brice Wassy à la batterie et les fulgurances de Jean Claude Naimro aux claviers.

De succès en succès, d’albums en albums, Douleur va s’imposer comme étant une valeur incontournable du Makossa au fil des années. A son actif plusieurs albums parmi lesquels on peut citer : Nkumbele ‎, Wake Up Africa !, Beneground ‎, Fureur, Armageddon, C’est Magique, Nguila Moto, Musango etc.

Et même lorsqu’on l’a cru fini, il a su rebondir et de quelle manière ! En effet, après près de 10 ans d’absence, il revient avec l’album « fureur » en 1997.

Douleur est un digne représentant de la culture Sawa et surtout valable gardien du Ngosso. Ces chansons sont d’une richesse textuelle intarissable. Douleur c’est un style unique.

J’aime particulièrement ses chansons suivantes : N’en Bobe, Ngonkele, Allo Mademoiselle, Mr Mamadou, Gloire Aux Femmes, Oh Shame oh, Peux maintenant, Chérie Coco, Wake up Africa !, Travailleurs immigrés etc..

Quelles sont vos chansons préférées de Douleur ?

Quelles anecdotes avez-vous sur l’homme ?

Douleur est vraiment le « Nguila Moto » (l’homme lion) du Makossa et doit être reconnu, célébré de son vivant.

Douleur est un homme mystérieux. Et il maintient le mystère sur sa personne. Il n’apparaît jamais entièrement sur les pochettes de ses albums. Dans les clips de ses chansons, il fait tout pour ne pas apparaître intégralement. Même en public, il porte toujours des lunettes noires.

Bien avant le jeune Maitre GIMS, il avait déjà imposé ce style

Son histoire dans le tome 2 des icônes de la musique Camerounaise.

Yaoundé : Librairie des peuples noirs, Montée SNI, Immeuble Don Bosco, Yaoundé

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Arol KETCH

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