Les Icônes de la musique Camerounaise qui ont incarné ou donné leur nom à style vestimentaire

– La casquette « Dina Bell »

Dina Bell est une icône de la musique Camerounaise. C’est le maxi 45 tours Yoma Yoma (épave en langue Douala) sorti en 1978 qui le révèle au grand public. On peut noter dans la réalisation de ce chef-d’œuvre la participation de Toto Guillaume à la guitare et Aladji Touré à la basse. Ce coup de maître rencontrera un immense succès couronné par un disque d’or. En 1980, il sort Mbemb’a Iyo (quand une maman pleure son fils) et est de nouveau disque d’or ; c’est la consécration !Sur la pochette de cet album, il apparaît avec une casquette. Ce look a tellement conquis le public qu’il décide de l’adopter pour toujours. C’est devenu son identité remarquable. Il apparait désormais toujours paré d’une casquette. Ce look unique a abondamment séduit les mélomanes au point où les camerounais appellent désormais dans le langage courant ce type de casquette une « Dina Bell »

– Les Chaussures « Ekambi Brillant »

Chanteur de charme et de talent, Ekambi Ekambi Louis Brillant est un patriarche de la musique Camerounaise. Ekambi Brillant est la première véritable star de la musique Camerounaise. Allure, look. L’homme qu’on surnomme le Mot’a Muenya ( l’homme important) est connu pour son élégance remarquable. Il collectionne ses tenus et chaussures de scène.En 2007, il organise une grande exposition de ses tenues de scènes à l’hôtel Hilton de Yaoundé pour consacrer ses 36 ans de carrière. Son nom a même été associé à une chaussure de fabrication locale au Cameroun.Un jour alors qu’il devait se produire sur scène, il ne retrouve pas ses chaussures. Il va donc monter sur scène avec les  » tchaka ». Son nom sera aussitôt associé à cette chaussure.

– Chaussures « Nico Mbarga »

Prince Nico Mbarga est né de père camerounais et de mère nigériane.Du fait de ses deux origines, Prince Nico Mbarga a toujours navigué entre plusieurs cultures. Cela se reflète même dans sa musique. Celle-ci s’enrichit des rythmes nigérians, ghanéens (Highlife), camerounais (Makossa) et congolais (Rumba). Il chante en pidgin.En 1976, il sort son tube Sweet Mother ; une véritable ode aux mamans. Ce titre va connaitre un énorme succès international et demeure à ce jour le record de ventes jamais réalisé en Afrique (13 à 30 millions d’exemplaires selon les sources). Prince Nico Mbarga va imposer, un look. Des chaussures avec des talons. C’était son identité remarquable. Des espèces de « salamander » avec talons

.- La coiffure « Têtes brûlées »

« Les têtes brûlées » constituent l’un des plus grands groupes de l’Histoire de la musique Camerounaise. C’est l’émission télépodium animée par Elvis Kemayo qui révèlera Les têtes brûlées sur le plan national. Leur première apparition télévisée fut un tel choc que, du jour au lendemain, Les Têtes Brûlées devinrent une légende au Cameroun. Ils apparaissent avec le corps badigeonné de peinture. Le crâne rasé avec des touffes de cheveux, laissés expressément par endroits. Ce look séduit et la coupe de cheveux est adopté par certains jeunes.

– La Robe « Grace Decca » dans le clip Munyengué

Munyengué ou la joie indescriptible de se réveiller dans les bras de celle ou de celui qu’on aime.

Milieu des années 90, un clip vient de sortir. Ce clip fait fureur à la télévision nationale. Au-delà du clip, ce qui séduit les téléspectateurs c’est entre autres, la voix suave de Grace decca mais surtout la tenue qu’elle arbore dans ce clip. Un atout majeur retient l’attention dans ce clip ; c’est la robe que cette jolie Grace Decca. Une robe avec une fente qui longe le côté de la cuisse. C’est décidé ; toutes les femmes veulent toute cette robe. Certains époux sont même éjectés du lit conjugal et sommés d’y revenir que lorsqu’ils auront offert à leur épouse la « robe Grace Decca ». « Robe Grace Decca » ; c’est le nom que la gente féminine a donné à cette robe qui est l’objet de tous les attraits et toutes les quêtes.

Les couturiers et tailleurs sont pris d’assaut, chaque femme veut désormais montrer qu’elle est à la mode et quelle porte une « robe Grace Decca ». Et lorsque les ados à peine sortis de la puberté recevaient dans leurs chambres leurs copines vêtues de la robe « Grace Deca » ; c’était un signe que le match allez se jouer à guichet fermé dans la chambre ; le match sera chaud avec même des prolongations à envisager. Et si la radio cassette jouait le titre « Munyengué » ; alors on était parti alors pour les tirs aux buts interminables.

La légende populaire raconte alors que ces jeunes filles qui se rendaient chez leurs copains dans l’optique de passer une nuit endiablée et survoltée, ne mettaient rien comme dessous lorsqu’elles portaient cette robe.Cette robe fera fureur au Cameroun au milieu des années 90. Et c’est peu de le dire !La liste n’est pas exhaustive, complétez la.

Les icônes de la musique Camerounaise : livre est disponible

Douala : 655513731

Yaoundé : 6 96 83 86 60Contact pour l’avoir depuis la Diaspora

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La liste n’est pas exhaustive, complétez-la.Arol KETCH – 29.05.2020

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